MINI Mini

Pour la deuxième génération de Clubman, lancée en 2016 et légèrement remaniée pour le millésime 2020, Mini l’a jouée moins excentrique. Ce qui a conduit à l’abandon de la fameuse club door du côté droit (qui s’ouvrait vers l’arrière), au profit de 4 portières classiques. Les portes arrière battantes (en lieu et place d'un hayon) sont en revanche toujours là, ce qui se paye au plan de la visibilité. Reste que le concept Mini n’y est plus vraiment, puisque cette Clubman mesure 4,25 m: une vraie moyenne compacte. Ces dimensions en hausse apportent certes une meilleure habitabilité, mais rendent la voiture moins à l’aise en ville. On ne peut pas tout avoir! Compte tenu de la vocation du modèle, Mini a opté pour une suspension plutôt souple, ce qui profite au filtrage. Et cela n’empêche en rien la voiture de rester suffisamment incisive.

Sous le capot, on a le choix entre pas moins de 7 moteurs, tous suralimentés. Les plus petits sont des 3-cylindres. En Diesel, on commence également avec un «trois pattes» 1.5 (116 ch) sous le capot de la One D. La Cooper D, plus puissante, a droit à un 4-cylindres 2.0 de 150 ch et la Cooper SD au même moteur porté à 190 ch. Côté essence, le 1.5 délivre 102 ch dans la One et 150 ch dans la Cooper. C’est suffisant, mais si l’on souhaite plus de dynamisme, il faut se tourner vers le 4-cylindres 2 litres (192 ch) de la Cooper S ou le 4-cylindres de 306 ch de la John Cooper Works All4 à 4 roues motrices et boîte automatique à 8 rapports. Les Cooper S existent également avec 4 roues motrices et/ou transmission automatique. Des versions «belges» dégonflées pour des raisons fiscales figurent aussi au catalogue, du moins pour les Cooper.